Le milieu de jeu de l'espagnole 6.d3 expliqué de Axel Delorme
Aux échecs il existe de grands classiques, et la partie espagnole (1.e4 e5 2.Cf3 Cc6 3.Fb5) en fait incontestablement partie. Cette ouverture, que l’on appelle également la Ruy Lopez en hommage au moine espagnol, n’a cessé de voir sa popularité augmenter au fil des siècles.
Tandis que ses premières traces écrites remontent au 15ème siècle dans le manuscrit de Göttingen, elle est aujourd’hui l’ouverture la plus jouée dans toute l’histoire des échecs.
L’espagnole est utilisée aussi bien par les amateurs que par les professionnels, notamment grâce à la richesse de jeu qu’elle offre au niveau des structures de pions et des positions variées en milieu de jeu.
Les plus grands joueurs comme Bobby Fischer, Garry Kasparov, Anatoli Karpov, Vladimir Kramnik, Magnus Carlsen et bien d’autres, ont tous eu recours à de nombreuses reprises à la Ruy Lopez, ouverture indémodable dont la qualité et l’efficacité ne sont plus à démontrer.
Tout joueur d’espagnole connaît le Gambit Marshall, qui est généralement utilisé par les joueurs avec un style de jeu agressif avec les Noirs. Donnant souvent lieu à une forte initiative des Noirs, de nombreux joueurs souhaitent ne pas entrer dans cette variante difficile à jouer avec les Blancs.
Il est cependant possible d’éviter le Gambit Marshall en jouant d3 au 6ème coup avec les Blancs. Si l’espagnole 6.d3 est une variante assez récente dans l’histoire des échecs, elle est aujourd’hui de plus en plus populaire et utilisée par les meilleurs joueurs mondiaux comme arme anti-Marshall.
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